Une histoire hallucinante (suite)

Nous venons de discuter longuement avec Aïssa, la cousine germaine de Fatou, et entre autre, nous lui avons parlé de la naissance de Fatou. Elle nous a complètement confirmé son histoire, telle que nous vous l'avons racontée le 13/12. Nous lui avons demandé comment avait réagi la mère génétique. Elle ne pouvait pas refuser, nous a-t-elle dit. Elle a été très triste, mais la pression sociale était telle qu'elle ne pouvait ni se révolter, ni dire quoi que ce soit. Nous lui avons demandé « et si ça t'arrive à toi ? » Elle a répondu : » si l'enfant va chez ma sœur, je serai contente, car je suis sûr qu'il sera aimé et bien traité » Le mot « soeur » signifiant une sœur, une cousine, ou même une très bonne amie. « Et puis j'en aurai d'autres »

Nous avons aussi parlé de sa cousine : Taï, qui est la seule de la famille à porter le voile depuis l'âge de quinze ans, et qui en a vingt cinq. Porter ce voile en public l'engage à avoir un comportement irréprochable, pas de sortie, pas de restaurant, pas de boite de nuit, pas de petit ami. On lui trouvera un mari auquel elle sera soumise, et sera femme au foyer avec beaucoup d'enfants. Au bout de dix ans, elle l’enlèverai volontiers, mais c'est impossible .Ce serait l'équivalent de l'abjuration de sa religion musulmane, et elle serait mise au banc de la société !

Comments

[Chantal]

Dur, dur de ne pas pouvoir changer au bout de dix ans ! C'est même un peu vertigineux comme rigidité !

Bonne continuation, bises